– Le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri a procédé, à Alger, à la validation des cahiers des prescriptions techniques propre à son secteur, lesquels figureront désormais dans tous les cahiers des charges normatifs et spécialisés.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la signature des arrêtés ministériels portant validation des manuels d’instructions techniques, au siège de son département, le ministre a affirmé que « le ministère cherche, dans l’objectif d’éliminer les lacunes enregistrées, à uniformiser les pratiques et les procédures liées à la qualité de la mise en œuvre aussi bien des études que de la réalisation et le contrôle des travaux des ouvrages de base ».
Dans ce cadre, il a précisé que son secteur « a procédé, au préalable, à l’élaboration et la validation des cahiers des prescriptions techniques particulières, ou encore à la réalisation, l’exécution, le contrôle et le suivi des travaux de réalisation et de modernisation des ouvrages de voirie et d’aéroports », notant que ces paramètres « seront inclus, désormais, dans tous les cahiers des charges normatifs et spécialisés ».
L’approbation des manuels d’instructions s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 26 du décret présidentiel N 15-247 du 16/09/2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
Nasri a expliqué que « cette procédure sera généralisée à court terme pour englober tous les projets de travaux publics, tels que les travaux d’aménagement maritime, ou encore les travaux d’entretien des infrastructures des routes et autoroutes ».
Le ministre a appelé toutes les parties prenantes à respecter strictement la mise en œuvre de ces manuels d’instructions techniques « pour atteindre l’efficacité requise dans la réalisation des projets, éviter les dépenses supplémentaires et la prorogation des délais de production », faisant savoir que tous les outils de contrôle nécessaires seront mobilisés pour évaluer le taux d’application de ces manuels sur le terrain.
Evoquant les insuffisances, le ministre a souligné que ces dernières sont imputées parfois « au manque de maîtrise des procédures des marchés publics, des règles de réalisation, du contrôle de la qualité et de suivi des projets ». Il a évoqué, à titre d’exemple, celles liées à l’aspect administratif, d’autant qu’il a été noté une différence dans les prescriptions d’un service à l’autre.