ALGER – Le Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité à l’Union africaine (UA), Bankole Adeoye, a salué mardi à Alger le « grand succès » du 12e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, soulignant qu’il s’est imposé comme « une plateforme essentielle » pour l’action africaine commune dans les instances internationales.
Intervenant lors de la séance de clôture, M. Adeoye a affirmé que cette 12e édition « a permis d’explorer les dynamiques actuelles, de faire le point sur les progrès réalisés, de tirer les leçons nécessaires et de promouvoir un agenda pour l’Union africaine, notamment la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Il a rappelé que cette réforme est « pleinement ancrée dans l’Agenda 2063, visant une Afrique forte, unie, résiliente et influente sur la scène mondiale ».
Soulignant l’importance du rôle du groupe A3+ au sein du Conseil de sécurité, le Commissaire a estimé que « rien ne peut fonctionner sans l’action collective africaine, ni sans la paix et la sécurité ».
Il a insisté sur le fait que les conclusions stratégiques issues des deux jours de travaux constituent « un cap essentiel pour l’avenir ».
- Adeoye a exprimé la gratitude de la Commission de l’UA pour « la contribution centrale » de ce Séminaire au renforcement de la voix africaine au Conseil de sécurité, relevant qu’un tel résultat « n’aurait pas été possible sans l’excellente facilitation, l’organisation exemplaire de l’Algérie et l’hospitalité du peuple algérien ».
Evoquant la profondeur des analyses et la conviction exprimée durant les débats, il a souligné que l’Afrique « doit relever les défis contemporains, défendre sa souveraineté, protéger son intégrité territoriale et promouvoir les intérêts de sa jeunesse, en particulier les femmes africaines ».
Il a réaffirmé que la gouvernance africaine, l’architecture de paix et de sécurité, et les instruments institutionnels continentaux « demeurent essentiels pour œuvrer à une réforme de la gouvernance mondiale », promettant de poursuivre « cette interface stratégique » lors des prochaines éditions du Séminaire.
- Adeoye a exprimé l’espoir de « se retrouver l’année prochaine, à Alger ou à Oran, pour poursuivre la discussion jusqu’à atteindre une réforme effective du Conseil de sécurité des Nations Unies, faire taire les armes définitivement et réaliser le développement durable sur le continent ».
S’adressant enfin au Président du Conseil de paix et de sécurité pour le mois de décembre, le ministre ivoirien Léon Adom, il lui a exprimé « une profonde reconnaissance pour la qualité de sa conduite et le timing opportun de cette session, qui a rendu les travaux particulièrement enrichissants ».
