Une répression sauvage du colonialisme s’abat sur lui, notamment dans les villes et hameaux de Guelma, Sétif, Kherata, Constantine, Alger et d’autres régions. Aujourd’hui, 76 ans après, l’Algérie se souvient de ces massacres civils. L’horreur dans les villes et les mechtas. Alors que l’Europe célèbre la fin de la guerre mondiale ainsi que la chute du nazisme. Les Algériens eux rendent hommage à leurs victimes civiles. Ainsi pour que nul n’oublie, l’Algérie entière rend aujourd’hui hommage à ses chouhadas à l’occasion de cette date charnière de la révolution Algérienne instituée par le président de la république Abdelmadjid Tebboune « journée nationale de la mémoire ». Ainsi 59 années sont passées depuis l’accession de notre pays à l’indépendance et les archives non classées secret d’état ne sont pas encore toutes connues de tout le monde. La génération qui a connu la guerre d’Algérie de 1954 à 1962 est en voie de disparaitre, celle qui viendra après devra attendre la version officielle de l’histoire française de la guerre d’Algérie, l’une des plus meurtrières dans le monde pour étayer son existence. En effet, depuis le recouvrement de l’indépendance nous découvrons toujours ici et là des charniers, où le colonialisme aveugle n’a épargné ni les femmes, ni les enfants, ni les vieillards. L’Algérie est un pays indépendant qui vit dans les temps modernes. Il lui faut donc une histoire authentique. Pour cette année la commération de cette date charnière de la révolution Algérienne intervient dans une conjoncture particulière marquée à la fois par la crise sanitaire de la covid-19 que vit le pays mais aussi sur le plan politique le changement. En effet le président de la république, Abdelmadjid Tebboune gardien de la constitution et de la légalité républicaine vient de promulguer le décret convoquant le corps électoral pour la date du 12 juin prochain pour élire la future assemblée nationale, en toute transparence, dont aspire aujourd’hui le peuple Algérien.
Tayeb Zgaoula
