Depuis jeudi passé, premier jour de la fête de l’Aid Fitr, qui marque la rupture du jeûne pour le monde musulman du mois de Ramadan. A Annaba comme partout ailleurs en Algérie et dans les quatre coins du monde, juste après le rituel religieux, et la prière de l’Aid El Fitr, les milliers d’internautes commençaient alors à souhaiter via leurs portables ou internet, un Aid Mabrouk pour les Algériens d’ici et de la communauté Algérienne où tout simplement musulmane vivant outre- mer , qu’elle soit en France, en Angleterre, en Italie, en Amérique, au moyen Orient, en Asie où dans les continents les plus reculés. Les familles se rapprochent grâce à cette merveille de la technologie de cette « passerelle virtuelle» « C’est formidable de voir la famille et d’entendre les enfants…Heureusement, qu’avec l’internet on se rapproche et on se rassure auprès des membres de la famille » explique Seif Eddine qui a rejoint sa famille sur le mobile, ses parents, tout heureux de souhaiter une bonne et heureuse fête à ses parents et proches surtout en cette période de la crise sanitaire causée par la pandémie avec la fermeture des frontières . « ‘’Hamdoulillah » ici ce n’est pas la même chaleur familiale que dans le pays » a-t-il indiqué. Pour d’autres citoyens l’internet et le mobile ont réduit la distance entre les parents et leurs enfants établis sous d’autres cieux. Ce qui permet aux parents de trouver leur bonheur et créer même une certaine ambiance familiale mais aussi les amis, » c’est vraiment extraordinaire » nous confie ainsi un ami Abdelaziz » habitant dans la plaine Ouest : « on est à longueur de la journée en contact avec notre fille mariée en France ». Un autre Hocine lui dira » moi j’ai un enfant qui vit depuis plusieurs années déjà au canada » grâce à ce pont virtuel « On lui a adressé nos meilleurs vœux à l’occasion de cette fête religieuse » nous lui avons rendu visite il y a deux ans et croyez moi c’est très loin et coûteux » heureusement que l’internet aujourd’hui nous rend un grand service surtout dans ces temps difficiles de covid- 19″, a-t-il souligné. Ainsi à Annaba comme partout dans le pays les centres serveurs des opérateurs ont été mis à rude épreuve durant ce long week-end et peine parfois à transmettre les messages et ce pour cause de saturation. Certains préfèrent d’ailleurs envoyer leurs messages où se connecter tard dans la soirée pour éviter la saturation’ a-t-on fait savoir. Bien qu’Algérie Télécom s’efforce à augmenter dernièrement ses débits pour satisfaire ses abonnés, il reste que dans de pareilles conditions on se heurte souvent à des lenteurs. N’empêche qu’aujourd’hui, une chose est sure la technologie avance grâce à la matière grise et l’Algérie suit pas à pas l’évolution des nouvelles technologies pour une plus grande adaptation.
Tayeb Zgaoula