ANNABA / Poissonnerie La sardine trop chère et indisponible La spéculation sur le marché du poisson continue

Autres fois, autres temps, la sardine était considérée comme étant le poisson des pauvres  vendue à des prix abordables et disponible en grande quantité sur les marchés de la ville et ce en dépit jadis du manque de moyens vous diront les vieux pécheurs natifs de la ville Bône. Aujourd’hui, ce poisson bleu très prisé généralement par la couche des personnes démunie semble fuir les 1200 kms de cotes algériennes. Certainement pas expliquent les vieux pécheurs  » C’est un poisson de mer chaude et son évolution ne s’arrête pas. La problématique réside dans d’autres facteurs liés strictement à sa multiplication et à une prise de conscience humaine et donc des pécheurs et des pollueurs qui ne respectent les règles de la loi liées à l’environnement et les méthodes de la pèche. Dans cette optique, d’ailleurs, outre le manque d’hygiène remarqué aussi bien au niveau du vieux marché couvert  » El Hout » ou encore au marché d’El Hattab où l’on a remarqué et ce n’est d’ailleurs pas d’aujourd’hui que les vendeurs proposent à la vente d’importantes quantités de poissons variés dont la sardine de petites taille ne dépassant pas 6 ou 7 cm ce qui est contraire à la réglementation. Logiquement, les services de contrôle pénalisent le vendeur et mener ensuite des enquêtes pour connaitre la source. Généralement le contrôle se fait d’ailleurs en amont au déchargement  de la production. A moins que le contrôle se montre là aussi défaillant. Il revient par ailleurs au bureau de l’association de la protection et de l’orientation du consommateur aussi bien au niveau de Annaba tout comme dans d’autres wilayas côtières de dénoncer cette pêche hors la loi qui freinent l’évolution du poisson par un strict contrôle au niveau de la mer et à travers les marchés et couper ainsi les chaines de gros bras qui contrôlent aussi bien les marchés des fruits et légumes et celui des poissonneries. Depuis quelques années, on nous faisait croire que la plus grande quantité des poissons est livrée au niveau des hôtels du pays. Or, aujourd’hui beaucoup d’hôtels n’activent pas encore en raison de la pandémie de covid 19.

Mais la spéculation sur le marché du poisson continue et se généralise. Faut-il employer les moyens plus forts pour donner un coup de pied dans la fourmilière et faire ainsi respecter la loi.

Tayeb Zgaoula

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