ANNABA/ Commerce informel Prolifération inquiétante du commerce informel dans les cités populaires

Hors-la-loi, l’informel urbain semble déranger et troubler l’ordre établi de la ville.  Souvent synonyme d’illégalité et source de tensions entre les usagers de la ville on tente souvent de la cacher, voire de la masquer, précisément la nuit, des vendeurs informels exercent cette pratique la nuit pour mieux se cacher aux yeux  des autorités, c’est ce qu’on constate  au niveau de plusieurs cités populaires à savoir ,  la cité « Djebenet Lihoud » où des dizaines de vendeurs informels squattent les espaces publics et les trottoirs. Ces petits vendeurs sont versés dans le commerce des fruits, des légumes, d’habillement, cosmétiques et accessoires de cuisine. On les remarque à chaque coin de rue, exposant leurs marchandises sur des étals de fortune et occupant des espaces publics. Des commerçants informels, installés sur la route destinée au trafic automobile, bloquent, avec leurs brouettes de fortune, le chemin aux piétons comme aux voitures. S’ajoute à cela, des tas de saletés et de détritus que génère cet immense marché informel. Au lieu d’aménager à ces commerçants un autre lieu pour exercer leur activité et d’éradiquer complètement ce marché illicite, les autorités concernées semblent ne pas  trop se faire de souci,  laissant la situation telle qu’elle est. Cette anarchie a engendré beaucoup de désagréments chez les commerçants légaux  et au sein de la population, vu les tonnes de déchets abandonnés par les vendeurs, une fois la journée achevée. « Nous souhaitons en tant que citoyens et consommateurs, que la wilaya mette fin à la situation désolante de ce marché de fruits et légumes, marquée par un manque criard d’hygiène et de respect des normes de commercialisation de produits maraichers de large consommation », expriment des citoyens. Même la circulation des passants est  devenue compliquée, sachant que ces derniers sont obligés  de faire des détours ou d’emprunter la chaussée au risque de se faire faucher par des véhicules.  En dépit des requêtes adressées aux autorités locales et aux services de sécurité, les vendeurs illicites continuent de faire la pluie et le beau temps dans la ville.

L’intervention des autorités locales est une nécessité pour mettre fin à une situation qui a trop duré au détriment des activités du commerce légal, estiment plusieurs commerçants exerçant légalement leur métier.

Sarah Yahia

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