Intervenant, vendredi passé, sur les ondes de le radio nationale, le directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du commerce, Sami Kolli a carrément apporté un démenti sur la hausse des prix des produits alimentaires, en dehors de ceux appliqués durant le mois de ramadhan, expliquant par la même occasion les raisons à l’origine de cette situation.
Selon l’intervenant, les perturbations enregistrées sur le marché national ne sont que les disparités dans les prix, et non une inflation des prix…comme celle vécue durant le ramadhan ». A noter que certains facteurs n’étaient pas du ressort de la tutelle, comme la hausse des prix sur le marché mondial de certains produits, tels que l’huile, le sucre, le blé…, en sus de la crise sanitaire. Il s’agirait également, selon le même intervenant, de la hausse des frais de transport, sans ignorer la baisse de la valeur du dinar.
A rappeler ici que le ministre de commerce Kamel Rezig avait indiqué, le 17 mai dernier, en marge d’une rencontre nationale consacrée à l’évaluation du mois de ramadhan, que les prix de certains produits qui connaissent des hausses durant les années précédentes, ont été très raisonnables cette année, et ce, grâce, aux mesures que nous avons prises ».
Dans un autre volet, l’invité de le radio nationale a annoncé le lancement des travaux de mise en œuvre des recommandations de la commission nationale de la moralisation des activités commerciales. Selon lui, le principal objectif est de créer une réconciliation entre le consommateur algérien et le produit national.