Depuis jeudi passé, l’Algérie est à nouveau confinée pour une durée de quinze (15) jours, mais les règles énoncées par le gouvernement en étroite collaboration avec le comité scientifiques sanitaire sont moins strictes qu’au mois de novembre où le pays a connu ses premiers pics dépassant la barre des 1000 cas de contaminations par jour. La décroissance de la courbe épidémiologique que vit le pays pendant une vingtaine jours semble se poursuivre pendant cette dernière semaine de l’année. Si on se réfère aux indicateurs du dernier bilan rendu public par le porte-parole du comité scientifique de l’évolution de la pandémie, Pr. Djamel Fourar. En effet l’Algérie a enregistré durant les dernières journées de vendredi à samedi 864 nouveaux cas confirmés et 16 décès en 48 heures alors que le nombre de guérisons s’élève à 787 cas. On remarque tout de suite que le nombre d’incidence a également baissé » passant de 1,5 pour 100 000 habitants au mois de novembre à 1 pour 100 000 habitants durant cette dernière semaine. A Annaba le DSP, Hadj Mohamed Nacer et le wali Djamel Eddine Berrimi se montrent rassurant devant cette accalmie de la propagation du virus Covid-19 au niveau des structures sanitaires de la wilaya en ce qui concerne principalement la prise en charge des malades « le nombre des personnes atteintes par la covid-19 est effectivement en nette baisse grâce à une meilleure prise de conscience des citoyens et des moyens mis par l’état pour juguler la pandémie » indiqueront- ils. Cette situation sanitaire est vécue à l’échelle nationale. En effet, pour le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la santé « le nombre de contaminations de la Covid-19 reste stable depuis plusieurs jours, a encore précisé, Pr Djamel Fourar. Pour sa part le chef de service Covid-19 du CHU ‘’Mustapha Pacha’’, Pr Kamel Hayam qui fait une évaluation dira » Cette baisse de contaminations se traduit par une moyenne de 20 à 30 cas de consultations /jour. Concernant le taux d’occupation des lits, ces mêmes responsables du secteur révèlent » que le taux d’occupation des lits en Algérie a baissé de 50%, d’ailleurs dans cette même optique le professeur Kamel Djouhat, chef de service des laboratoires des analyses biologiques à l’établissement public EPH Rouiba a indiqué que le taux d’occupations des lits s’est relativement réduit au mois de décembre » Ainsi d’une manière générale, la situation sanitaire est donc mieux maîtrisable en cette période d’accalmie de la Covid-19 que vit le pays depuis une année à l’instar du monde entier où plusieurs autres pays frontaliers et d’outre-mer connaissent aujourd’hui une réaction très inquiétante du virus Covid-19 qui fait chaque jour des centaines de morts et des milliers de personnes contaminées. En Algérie, on profite de cette période de calme inédite de la Covid-19 avec des indicateurs en baisse. Cela ne veut pas dire évidement que le virus s’est affaibli, car il se peut qu’il réagisse d’une manière imprévisible, sachant qu’au niveau des laboratoires les scientifiques cherchent toujours à mieux connaitre ses effets et son développement dans le milieu naturel afin de mieux maîtriser la situation sanitaire. Le vaccin en vérité n’est qu’une première étape de lutte contre la pandémie. En Algérie le meilleur moyen de lutte pour le moment est de rester « vigilant et surtout discipliné en appliquant strictement les mesures barrières
Tayeb Zgaoula