Les étudiantes de la résidence universitaire El Bouni (3000 lits) ont exprimé leur profonde déception quant aux mauvaises conditions vécues à l’intérieur de leur cité universitaire, notamment la mauvaise qualité des repas servis, le manque d’hygiène, les coupures d’électricité qui dure parfois plus de trois (3) jours, l’absence de chauffage, ainsi que des commodités telles que la bibliothèque, une salle de prière et l’eau. Les étudiantes se voient obligées d’acheter l’eau minérale pour satisfaire leur besoin. Pire encore, le cabinet médical n’ouvre qu’un jour sur quatre. Ces dernières réclament la désignation d’une commission d’inspection pour venir s’enquérir de visu de la situation. Les étudiantes se plaignent de la situation déplorable qu’elles endurent et qui échappe au contrôle. Les étudiantes que nous avons croisés ne veulent plus que l’on leur refile n’importe quoi à manger, quelques filles ont trouvé des chats à installés dans des corbeilles de pain. Elles se demandent d’ailleurs où vont et à quoi servent les faramineux budgets alloués par l’Etat destinés à la gestion des résidences. Malgré les maints appels adressés aux responsables, rien n’a été fait pour améliorer les conditions de vie des étudiantes au sein de cette résidence. « Nous n’avons d’autre choix que de recourir à d’autres moyens pour faire valoir nos revendications », déclarent les étudiantes. Enfin, elles sollicitent l’intervention rapide des autorités locales pour à l’effet de se pencher sur leurs préoccupations soulevées ci-dessus.
Sihem.Ferdjallah
