Le Premier ministre et ministre des Finances, Aimène Benabderahmane, s’est présenté mardi en fin de matinée devant les membres du Conseil de la Nation pour leur présenter les grandes lignes de son programme, déja adopté la semaine dernière à la majorité des députés par la chambre basse du parlement.
Dans son intervention liminaire, le Premier ministre a rappelé que son programme découle des « 54 engagements électoraux du président Tebboune et s’articule essentiellement autour des objectifs de mise en place d’une nouvelle stratégie économique en vue de tourner la page de la dépendance aux hydrocarbures, le renforcement de l’Etat de droit dans la cadre de la mise en oeuvre des dispositions de la nouvelle constitution. »
Malgré la contraction des revenus financiers su pays, la dimension sociale( dans la soucis de la prise en charge des besoins des catégories fragilisées par la crise et sa version patente actuelle l’inflation) est prégnante dans le programme du Gouvernement dans lequel est également mis en avant le nouveau rôle dévolu à la diplomatie algérienne qui , au delà de sa doctrine classique de défense des causes justes dans le monde, devrait désormais assumer aussi le rôle de VRP de l’économie nationale afin de la rendre attractive aux investisseurs etrangers.
Lors de l’examen du programme du Gouvernement à l’APN, de nombreux députés, notamment ceux de l’opposition et même de la majorité n’ont pas ménagé leur critiques, arguant que « le texte du Gouvernement est une litanie d’incantation et de bonnes intentions sans objectifs chiffrés, sans calendrier et totalement muets quant aux moyens financiers pour sa mise en oeuvre, à l’horizon 2024.
Les membres du Conseil de la nation ont deux jours pour débattre en plénière du programme sans possibilité de proposer des amendements, la constitution oblige, mais devraient voter une motion de soutien au terme du débat.