Le ministère des Moudjahidine et des ayant droits a organisé, samedi dernier à Alger, une cérémonie de distinction des lauréats de la 25e édition du prix du 1er novembre 1954, en présence du secrétaire général (SG) du ministère, de nombre de ministres et des conseillers du Président de la République.
La première place de ce concours consacré aux domaines du roman, du récit, de la poésie, de la recherche historique et de l’audiovisuel a été remportée par Boudarba Abdelkader, Abdelhakim Kouider, Boufahta Ahmed, Abdelkader Hallis et Bouhanna Mohmaed Lamine.
La cérémonie a été inaugurée par la distinction du moudjahid et militant, Athmane Belouizdad, membre du groupe historique des 22 et un hommage posthume au défunt moudjahid, Lamine Bechichi.
Lors de cette cérémonie organisée au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a indiqué dans une allocution lue en son nom par le SG, Laid Rebika, que «la question de la contribution à l’écriture de notre histoire nationale authentique et aux études et recherches sur notre patrimoine lié à la résistance nationale, au mouvement national et à la guerre de libération, se veut un message humanitaire et une mission civilisationnelle confiée à notre secteur à travers les institutions placées sous sa tutelle notamment le Centre national d’études et de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954 (CNERMN54), un cadre hautement qualifié pour abriter tout ce qui traite de l’aspect académique».
«Le CNERMN54 est un incubateur dans lequel se tissent les liens avec le patrimoine culturel et historique et un facteur de recherche scientifique et d’activité intellectuelle qui vise la préservation du legs de la Nation et de sa mémoire à la faveur de la présence active de l’histoire à travers les recherches et les projets qu’il élabore dans le cadre des programmes nationaux de recherche scientifique et de développement technologique», souligne le ministre.
«L’objectif est d’ancrer une culture historique sur tous les plans en vue de réaliser une contribution effective au développement socio-économique au sein de l’Algérie nouvelle désormais aux contours clairs, à commencer par les 54 engagements du Président de la République inspirés de la Déclaration du 1er novembre 1954».
Le ministre a rappelé que le concours «prix du 1er Novembre 1954» pour la distinction de la meilleure œuvre littéraire et artistique ainsi que des études et des recherches historiques en relation avec la Révolution «revêt une grande importance, visant à diversifier les mécanismes et les moyens de la préservation de la mémoire historique avec ses épopées et ses victoires pour en tirer les enseignements sur lesquels se baser pour comprendre le présent et prospecter l’avenir».
Soulignant que la rencontre d’aujourd’hui coïncide avec une date commémorative, à savoir le 116ème anniversaire de la mort au champ d’honneur du résistant Mohamed Lamjed Ben Abdelmalek dit Cherif Boubeghla, symbole du courage et de la résistance» , M. Zitouni a rappelé que «l’Algérie a récupéré les restes mortuaires de ce héros national à l’instar des 24 autres parmi ses compagnons martyrs de la résistance populaire pour les enterrer dans notre pays et ce après la décision historique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 58ème anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse».
M. Zitouni a affirmé, à ce propos, que «son département centre ses efforts pour encourager et soutenir la préservation et l’enrichissement de la mémoire, de l’écriture de l’histoire nationale pour perpétuer son enseignement au fil des générations et partant, relever les défis et protéger les acquis».
Le ministre des Moudjahidine a par ailleurs, relevé que ce concours national «vise les jeunes plumes parmi les chercheurs et les passionnés pour les inciter et les encourager à faire des recherches scientifiques et à innover dans le domaine historique».
Cela, poursuit le ministre, «s’inscrit dans le cadre des efforts inlassables du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit visant à ancrer la culture historique et à créer un environnement de compétition contribuant à la valorisation de notre patrimoine culturel et historique et à encourager toutes les initiatives qui soutiennent ce noble choix».
A cette occasion, le conseiller auprès du président de la République chargé des archives et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi a retracé les principaux parcours de l’expérience militante et révolutionnaire du défunt moudjahid Lamine Bechichi et ses apports à la révolution à travers l’information, la radio secrète ainsi que ses productions artistiques postindépendance.