De passage, hier lundi, sur les ondes de la Radio nationale, le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali a tenu à mettre le point sur un dossier crucial qui focalise l’attention ces derniers temps, à savoir l’importation de véhicules dans ses deux variantes.
Sur ce plan, le ministre a fait part de 180 dossiers de candidature de construction de véhicules et de concessionnaires de véhicules neufs, notant que certains dossiers n’étaient pas conformes au Cahier des charges.
Aït Ali a surtout démenti toute existence d’autorisation de licence d’importation de plusieurs marques pour un seul concessionnaire, ainsi que, du reste, toute intention des autorités de revoir le Cahier les charges y afférent.
S’agissant de l’importation de véhicules de moins de trois ans, le ministre a souligné que «ce dossier est définitivement clos, vu l’impossibilité de son application sur le terrain», a-t-il tranché.
Adoptant, enfin, un ton réaliste, Aït Ali a indiqué que l’Industrie automobile n’était pas « la priorité », expliquant, dans ce sens, que «la gestion les revenus pétroliers, notamment avec le baisse les prix, se fait selon les priorités, précisant que la priorité actuellement est l’épidémie de Covid-19, et pas l’automobile», dira-t- il, estimant que les réserves de change «constituent une garantie de le souveraineté nationale, et on doit les préserver », a-t-il conclu.