Après un début encourageant ayant vu la vaccination de 4 500 personnes en l’espace cinq jours durant le lancement de la campagne de vaccination baptisée «Big Day », l’engouement est retombée depuis plusieurs semaines. On ne se bouscule plus au portillon des différents centres de vaccination. Malgré la disponibilité du vaccin et la mobilisation du personnel sanitaire impliqué dans les campagnes de vaccination. Malheureusement les habitants de la wilaya d’Annaba restent peu enclins à se faire injecter les deux doses. Les centres de vaccination ne chôment, certes, pas, mais l’affluence n’est pas aussi importante depuis quelques semaines au niveau des centres de vaccinations. Les gens pensent à tort que le virus a disparu, alors que c’est complètement faux. Le virus circule toujours. Les autorités sanitaires espèrent une affluence plus importante durant les prochains jours, notamment concernant les femmes et les jeunes. Nous avons noté que nos concitoyens sont conscients de la nécessité de se faire vacciner, afin de juguler la propagation de ce maudit virus qui a endeuillé des centaines de familles depuis son apparition au mois de mars 2020 en Algérie » ; fait remarquer un agent paramédical ayant requis l’anonymat et que nous avons rencontré à la polyclinique du centre de santé. Pour la wilaya d’Annaba, l’objectif tracé était d’atteindre l’immunité collective, à travers la vaccination de 50.000 personnes, avant la fin du mois d’octobre. Deux mois après son lancement, le taux de vaccination ne dépasse pas les 42% de la population visée.
Un résultat retenu à la passivité des réfractaires, en dépit des assurances données par les professionnels de la santé, le ministère de la Santé entre autres. La réticence citoyenne fait de la résistance. Une appréhension expliquée par l’intox et les fake news quant aux risques majeurs de cette vaccination.
Imen.Boulmaiz
