Les chauffeurs de taxis inter-wilayas ont procédé, dans la matinée d’hier, à la fermeture des accès routiers au niveau du rond-point de Sidi Brahim. Plusieurs dizaines de chauffeurs de taxis ont garé leurs véhicules à quelques mètres de la station de taxis inter-wilayas bloquant ainsi l’entrée de la ville. La raison de cette colère est due au maintien de l’interdiction du transport inter-wilayas. Ces derniers dénoncent leur calvaire et exigent la reprise du transport inter-wilaya. A l’inverse de leurs collègues qui exercent en périmètre urbain. Les protestataires ont réclamé la levée de cette mesure d’interdiction qui perdure depuis des mois et qui pénalise, désormais, toute une corporation. Les chauffeurs de taxis inter-wilayas éprouvent des difficultés pour supporter cette situation intenable. Après plus de six mois, sans aucune ressource financière, la majorité d’entre eux ont épuisé leurs maigres économies, d’autres ont même dû se résigner à vendre leur gagne-pain, à savoir leur véhicule. « Je n’ai pas vu venir cette situation. Je gagnais bien ma vie, et du jour au lendemain, j’ai perdu mon travail et mes revenus », confie un taxieur. A ce titre, les taxieurs réclament la reprise de leurs activités et dénoncent le problème des clandestins qui ont occupé les différentes stations et pratiquent des prix hors portée.
Sarah Yahia