Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen a salué l’initiative et les efforts de l’Algérie visant à instaurer un climat propice pour permettre aux parties dans la question du barrage de la Renaissance de surmonter les différends actuels, exprimant la grande confiance placée par les hautes autorités éthiopiennes en la sagesse du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et sa capacité de réaliser le rapprochement attendu entre les trois pays concernés par le différend.
Cette déclaration intervient lors de la séance de travail tenue, vendredi à Addis-Abeba, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, avec son homologue éthiopien M. Mekonnen, dans le cadre des préparatifs en cours au sommet africain prévu dans les prochains deux jours.
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, les deux parties « ont passé en revue les relations de partenariat entre les deux pays et les perspectives de renforcer la coopération économique notamment l’accélération de la conclusion de l’accord relatif à l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Alger et Addis-Abeba ».
Les deux ministres ont également convenu « d’intensifier les activités des mécanismes de coopération entre les deux pays, y compris les commissions relatives au partenariat et à la concertation politique et d’adopter un calendrier des différents rendez-vous bilatéraux ».
Sur le plan des questions régionales et internationales -ajoute la même source- les chefs de la diplomatie des deux pays, ont évoqué « les développements de la situation politique et sécuritaire sur le continent africain et les moyens de surmonter les défis posés par les conflits et les crises, notamment dans les régions de la Corne de l’Afrique et l’Afrique de l’Ouest, ainsi que le rôle assigné et attendu de l’organisation continentale et de ses différentes structures et institutions dans la cristallisation et l’encouragement des consensus pacifique durable, conformément au principe des solutions africaines aux problèmes africains ».
Enfin, les deux ministres ont convenu de « poursuivre les concertations afin de s’adapter aux évolutions des questions africaines d’intérêt commun », selon le même communiqué.