Les services de la police judiciaire de la wilaya de Médéa ont réussi à mettre fin à l’activité d’un réseau criminel qui exploite des filles mineures pour le trafic des substances psychotropes au milieu des élèves et des adolescents. En effet, cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Selon ce que rapporte le quotidien arabophone Ennahar tout a commencé lorsqu’une maman s’est présentée devant la brigade chargée de la protection des personnes vulnérables au niveau du service de sécurité de la wilaya de Médéa.
Et ce, en compagnie de sa fille mineure, scolarisée dans l’un des établissements éducatifs de la ville susmentionnée. Dans le détail, la maman a signalé l’exploitation de sa fille adolescente par une personne dans la vente de substances psychotropes au sein des établissements éducatifs. Malheureusement, la fille en question était déjà victime de la toxicomanie.
De ce fait, une enquête a été ouverte immédiatement. À vrai dire, la toxicomanie au milieu scolaire est une réalité alarmante qui affecte de nombreux jeunes. Effectivement, l’abus de substances peut engendrer des effets dévastateurs sur la santé physique et mentale des élèves. Ainsi que sur leur vie sociale et scolaire. En fait, sensibiliser les jeunes aux dangers de la toxicomanie et leur fournir des informations précises sur les conséquences néfastes de la consommation de substances illicites est désormais indispensable.
L’une des victimes a été placée dans un centre de lutte contre la toxicomanie
D’après la même source médiatique, les investigations ont permis d’identifier l’identité du suspect et son complice. D’ailleurs, les éléments de la sécurité ont interpellé les deux accusés. On notera également que l’enquête a abouti à la découverte d’une autre victime mineure. Celle-ci est la copine de la première victime.
Après l’accomplissement de toutes les procédures légales, les services responsables ont établi un casier judiciaire contre les deux suspects. Ces derniers ont, en effet, été déférés devant les autorités judiciaires territorialement compétentes. De ce fait, ils ont été placés dans un centre de rééducation et de réadaptation. En ce qui concerne les victimes, la source susmentionnée a fait savoir que l’une d’entre elles a été transférée au centre de lutte contre la toxicomanie