ANNABA / Industrie : Le complexe d’El Hadjar, fleuron de l’industrie sidérurgique, occupe une place stratégique en Algérie

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a indiqué que le secteur de la sidérurgique était en mesure de produire 3,5 millions de tonnes de matériaux. Soit 10,8 % de la production des pays arabes. Rappelons que le taux de la production du complexe sidérurgique d’El Hadjar est passé à 16,4% en 2021, en sus de l’exportation d’environ 500.000 tonnes de fer, d’acier, de fer à béton, de fils de machine et de fer plat. Le ministre de l’industrie a renouvelé la disponibilité de son secteur à surmonter tous les obstacles auxquels sont confrontés les investisseurs et à œuvrer à la création d’un environnement de travail adapté et d’infrastructures de qualité répondant aux besoins du développement économique en faisant du produit algérien un produit de qualité, conforme aux normes internationales. Le ministre de l’industrie, Zeghdar a indiqué que le secteur ne tardera pas à accompagner les concessionnaires dans le domaine du fer et de l’acier et d’instituer le premier conglomérat sidérurgique.
Dans son allocution lors du Salon international du fer et de l’acier au Palais des expositions de la SAFEX, le ministre de l’Industrie Zaghdar a révélé l’adoption d’une stratégie de mise à niveau du secteur de la sidérurgie, des industries métallurgiques et des activités industrielles, et au renforcement de sa position sur le marché national et international. Il a appelé à une exploitation optimale de la mine de Ghar Jbeilat en raison de l’importation du fer.
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zagdar, a confirmé que l’industrie sidérurgique est considérée comme l’une des industries stratégiques des plus importantes qui jouent un rôle dominant dans la réalisation du développement économique, car elle est étroitement liée à de nombreuses activités industrielles. Il a été révélé par ailleurs, que la Division Fer et Acier était capable de produire 3,5 millions de tonnes de ce matériau, soit 10,8% de la production des pays arabes. Le ministre a déclaré que « Le complexe d’El Hadjar occupait une place stratégique au sein de la base de l’industrie lourde et était le pionnier de l’industrie lourde. Le complexe sidérurgique a contribué au développement d’un réseau d’unités industrielles publiques et privées, qui dépendent des produits du fer dans son activité économique », ajoutant que la cadence de production du complexe est estimée à 800 000 tonnes de matériaux. Aciers plats et longs, aciers à béton, tuyaux, etc.
Zaghdar a également fait état des capacités de production du complexe sidérurgique de Bellara, déclarant : « C’est un modèle réussi pour le partenariat arabe qui a réuni notre pays avec le partenaire Qatari, car il a également enregistré un taux de production de 250 000 tonnes de produits sidérurgiques et des revenus estimés à 220 millions de dollars pour l’année 2022. » Le porte-parole a souligné que la mine de Ghar Jbeilat est fiable en tant que vaste projet de développement de l’industrie sidérurgique et l’une des plus grandes mines du monde, avec des réserves estimées à plus de 3 milliards de tonnes.
Il a exhorté le ministre de l’Industrie à procéder à la formation de blocs professionnels et intégrés de géologues, de technologues et de professionnels miniers afin de booster les énergies pour un produit algérien de haute qualité et compétitif qui réponde aux besoins de l’industrie nationale, qui sont nombreux et en progression constante. Le ministre de l’industrie a indiqué que les produits devaient être homologués en Algérie et non à l’étranger. Il a appelé à la nécessité d’exploiter les déchets de fer et les matières premières.
D’autre part, le ministre de l’Industrie a confirmé que le complexe sidérurgique d’El Hadjar. Le ministre « Zaghdar » a ajouté qu’actuellement des défis sont lancés concernant la deuxième phase du plan d’investissement, qui, à ce jour est toujours « bloqué ». Cette deuxième phase inclue la modernisation et le renouvellement des générateurs et de l’unité d’oxygène et l’acquisition d’équipements de la chaîne de production pour permettre à l’usine de retrouver sa compétitivité et de franchir le seuil des 1,2 millions de tonnes de fer.

Sihem Ferdjallah

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