En dehors des bouteilles en plastique servant d’emballage des eaux minérales qu’on retrouve jetées dans tous les coins de rues et des cités de la Plaine Ouest, s’ajoutent les multitudes de sachets en plastique qui constituent le décor quotidien le plus dégradant pour les citoyens. Le sachet en plastique est omniprésent de partout « . Cédé à un prix dérisoire, voire remis gratuitement, le sachet en plastique, en plus d’être hideux, est nocif pour la santé et l’environnement. Et il faudrait près de 100 ans pour que cette matière puisse se dégrader. Là où l’on va, et pour l’emballage des produits alimentaires on a recours systématiquement aux sacs en plastique de toutes les couleurs.
Pour mesurer la gravité de la situation, plusieurs associations, ayant un lien avec la protection de l’environnement à Annaba, ont, et à plusieurs occasions, lancé des appels pour que les institutions chargées de la protection de l’environnement, prennent les mesures nécessaires. Mais jusque-là, rien de significatif n’a été réalisé. La prolifération des sacs en plastique sur la voie publique, les axes routiers, près des magasins et des boulangeries représentent un facteur de pollution visuelle insupportable, nonobstant leur nuisibilité sur la faune et la flore. Les sachets en plastique jetés pêle-mêle, quelle que soit leur couleur, dénaturent tout le paysage. C’est une pollution inesthétique assez dangereuse pour la santé des citoyens et même des animaux.
« Lors de notre passage à la Plaine Ouest, aux abords des immeubles des milliers de sachets de toutes sortes jonchent le sol » ont fait remarquer des passants. Il serait judicieux d’envisager la suppression de l’usage des sachets en plastique pour les remplacer par d’autres types d’emballage, par exemple en papier.
Sihem F