Situé au 46, rue de l’Émir Abdelkader, le bâtiment abritant notre quotidien se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation avancée, suscitant une vive inquiétude parmi ses usagers et ses voisins.
En effet, l’intérieur de cet immeuble, déjà fragilisé par les années et un manque évident d’entretien, présente des signes alarmants d’effondrement. Il y a deux jours, une partie d’un escalier s’est brutalement détachée, provoquant une chute de débris de pierres et semant la panique parmi les personnes présentes. Le plafond de l’entrée, quant à lui, montre également des fissures inquiétantes et menace de s’effondrer à son tour d’un jour à un autre. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer.
Cet immeuble n’abrite pas seulement notre rédaction : il accueille également plusieurs bureaux professionnels, un cabinet dentaire et une école de formation. Autant de structures dont l’activité quotidienne dépend de la sécurité des lieux. Aujourd’hui, chacun de ces occupants se trouve exposé à un risque réel, tandis que les voisins, eux aussi, vivent dans la crainte d’un incident majeur.
Le problème n’est pas nouveau. L’année passée déjà, une partie de l’escalier s’était effondrée, provoquant un choc parmi les usagers et révélant l’ampleur des failles structurelles. Si cet incident n’avait causé aucune victime, il aurait dû, à tout le moins, servir de signal d’alarme. Malgré nos multiples signalements, aucune mesure concrète n’a été prise pour sécuriser ou réhabiliter l’immeuble. La situation n’a cessé d’empirer, au point de mettre désormais en jeu la vie des occupants.
Face à ce danger imminent, une question demeure : que doivent encore attendre les autorités compétentes pour agir ? Les locataires, les professionnels et l’ensemble des riverains ont droit à des conditions de sécurité et de dignité. Il devient urgent d’intervenir, d’évaluer les risques par la désignation d’une commission technique et d’engager sans délai les travaux nécessaires afin d’éviter une catastrophe annoncée.
Sara Boueche
