Une soixantaine de détenus du mouvement populaire du 22 février ont été libérées vendredi passé en application de la grâce présidentielle du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
En effet, ces détenus interpellés lors des manifestations du Hirak quitteront la prison, comme l’a annoncé le président Tebboune dans son discours à la nation.
Cette mesure de grâce présidentielle, qui figure parmi les principales décisions annoncées par le président de la République, intervient la veille de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak.
Dès les premières heures de ce vendredi des citoyens se sont rassemblés devant les établissements pénitentiaires à travers le pays où sont emprisonnés ces personnes concernées par la grâce.
Depuis la matinée de ce vendredi plusieurs détenus du Hirak ont commencé à quitter la prison, à la faveur de la mesure de grâce présidentielle, annoncée hier soir par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
En effet, les noms des premiers détenus remis en liberté ont été rendus public par le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) dans un communiqué.
Il s’agit de Badi Allal (Tamanrasset), Lahcen Ben Cheikh (Bordj Bou Arreridj), Mohamed Naili (Tebessa), Allal Kadari et kouider Becharef (Saïda), Mohamed Athmane (M’Sila), Touhami Abdelmalek (Ain Salah), Ali Mokrane (Chlef) , Mohamed Amine Belmokhtar (Alger) Sofiane Slimani (Oued Souf), Aissam Sayeh (Tlemcen).
A Koléa (Tipaza), des activistes du mouvement populaire et des journalistes se sont rassemblés devant l’établissement pénitentiaire pour attendre la sortie du journaliste Khaled Drareni.