Le président libanais Joseph Aoun a demandé hier vendredi à une délégation du Conseil de sécurité de l’Onu en visite dans le pays à faire pression sur Israël pour qu’il respecte le cessez-le-feu avec le Hezbollah pro-iranien.
Ce dernier, entré en vigueur il y a un an après une guerre meurtrière, reste très fragile, avec l’intensification ces dernières semaines de frappes aériennes israéliennes contre des cibles du mouvement pro-iranien, accusé de se réarmer.
- Aoun « a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait » du sud du Liban où Israël maintient une présence dans cinq positions à la frontière entre les deux pays, selon un communiqué de la présidence libanaise.
Il a aussi souligné « l’engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales », et appelé à « soutenir l’armée libanaise dans sa mission » de désarmement du Hezbollah.
La délégation des quinze diplomates onusiens est arrivée à Beyrouth après avoir visité Damas la veille pour apporter son soutien aux autorités de transition syriennes.
