Depuis le 1er février jusqu’au 20 du mois en cours, les éléments de la sûreté de wilaya ont mené une vaste opération d’ordre public contre les motos conduites dans leur grande majorité par des jeunes qui sillonnent les quartiers populaires de la ville d’Annaba en générant de multiples nuisances. En effet, chaque jour que Dieu fait, des motos sont saisies pour défaut de papiers ou pour excès de vitesse et souvent insolence envers les piétons. Le but étant de préserver les biens et les personnes, tout en permettant, aux uns et aux autres, une certaine quiétude. Selon les statistiques avancées par notre source, 547 motocyclistes ont fait l’objet d’un contrôle stricte et 240 motos ont été placées à la fourrière. Entre autres, on apprend que plus d’une centaine de diverses infractions ont été enregistrées, dont 81 infractions pour le non port de casque. Une mesure appréciée par les citoyens, sachant que ces motos, sont à l’origine des désagréments publics et des nuisances sonores, sans parler du non-respect du code de la route ainsi que des conduites jugées très dangereuses pouvant porter atteinte à la vie d’autrui. Les causes d’accident restent les mêmes que pour les automobilistes : l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route, la conduite sous l’effet de la drogue et des comprimés psychotropes. Toutefois, dans les accidents impliquant un motard et un automobiliste, ce dernier déclare fréquemment ne pas avoir remarqué la présence du motocycliste. Le risque d’accidents et de décès est plus élevé en moto qu’en véhicule. Rappelons qu’il y a eu des milliers de motards accidentés ou décédés sur la route, et ce, au niveau national, soit environ le quart du nombre de tués, et ce malgré les multiples campagnes de sensibilisation. Comment mettre fin à ce genre de catastrophe ? Ne faut-il pas persévérer envers les motocyclistes défaillants ?
Sihem .Ferdjallah
