Revenant sur la récente décision du Président de la République, visant à promouvoir 10 circonscriptions administratives du Grand Sud en wilayas, l’expert en en prospective Azzedine Belkacem Nacer, en retient d’abord la fixité des populations de la région.
Intervenant, mercredi sur les ondes de la Radio nationale, il souligne que ce nouveau découpage « est une nécessité impérieuse, sur le plan à la fois politique, organisationnel, économique et sociale », a-t-il fait savoir, faisant remarquer que la décision du Chef de l’Etat, attendue depuis 2015, va assurer «une meilleure proximité, mais également une fixité des populations», s’est-il félicité.
Il expliquera que ce découpage répondait essentiellement à trois principaux objectifs.
En premier lieu, il s’agira, selon lui, de « désenchevêtrer les compétences de l’état avec les collectivités, parce que il y a un problème de compétence », dira- il, estimant qu’il s’agit par là d’une «décentralisation réelle», a-t-il soutenu.
Belkacem Nacer évoquera, ensuite, une réorganisation des opérations et du réseau déconcentré de l’état, «qui existe pour l’instant», notera-il, et ce afin de mieux répondre aux nombreuses priorités retenues par l’Exécutif, a- t- il avancé, ajoutant qu’un découpage territorial «devrait porter l’action de l’Etat au niveau des localités concernées».
Enfin, l’Invité de la Chaine3 pointe un troisième objectif qui tend à « surtout gagner en efficacité, et ce, par une bonne mutualisation des moyens et la solidarité intercommunal », a-t-il fait savoir, relevant que ce nouveau découpage s’inscrivait pleinement avec les démarches de la gouvernance territoriale, «qui implique des arbitrages pour une efficacité sur le court, moyen et long terme».
Sur ce chapitre, l’expert en prospective explique que « Dès que vous parlez de découpage territorial, vous vous projetez sur le long terme. Donc, il y a un portage politique et technique très important », a- t- il conclut.