ANNABA / TRAFIC DE STUPÉFIANTS Insécurité et trafic de drogue au quartier « La Colonne » Les résidents s’inquiètent et dénoncent

«On se sent constamment en danger. Surtout pour nos enfants qui sont exposés constamment aux consommateurs et trafiquants de drogue», affirment des habitants du quartier  populaire de « La Colonne », inquiets par l’ampleur de la consommation de drogue malgré les interventions régulières des éléments de sécurité en vain. C’est à partir de 17 heures, précisent-ils, que le commerce juteux de narcotique prend forme dans les dédales de ce quartier populeux. « Misère et oisiveté contribuent naturellement à l’expansion du phénomène parmi les plus jeunes », disent-ils. Des jeunes de ce quartier s’illustrent, d’ailleurs, de plus en plus par la consommation de drogue  les entrainant jusqu’à commettre des actes d’agression, vu l’état secondaire dans lequel ils se retrouvent. En effet, Les dealers composés essentiellement de jeunes ne dépassant pas la vingtaines d’années et encadrés par des anciens trafiquants sont présents à tous les coins du quartier « La Colonne » qui scrutent le moindre client pour lui proposer toutes les qualités de drogue allant du kif traité aux psychotropes en comprimés ou en gouttes, avons-nous constaté sur place. Surtout que des écoles des jardins d’enfants sont à proximité «Tout s’achète par ici. Du Haschich, des psychotropes et de la came.», souligne cet habitant du vieux quartier de « La Colonne », craignant que cette situation prenne des proportions alarmantes. Ce constat amer est celui des habitants de ce quartier qui, pères et mères de familles, n’ont pas hésité à dénoncer cette situation préjudiciable à leurs jeunes enfants en proie à ce fléau malsain. «Les policiers ont beau vouloir bien faire leur travail, mais leur taches n’est pas aussi aisée face à l’ampleur du phénomène. Comment expliquer que quelques éléments arrivent à sillonner tous les quartiers sans en être inquiétés, et où des gens n’hésitent pas à s’impliquer. Les policiers attendent qu’on leur dénonce un acte pour réagir, mais qui le fera  devant le silence complice des habitants ?», souligne un résident du quartier. La population a de tout temps réclamé un renfort des effectifs de la police. Quant aux autorités locales, elles sont appelées, plus que jamais, à s’intéresser à ce quartier où les jeunes et moins jeunes sont en proie à la délinquance et à la déperdition scolaire. N’est-ce pas là une urgence

I.B

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