Les prix des fruits et légumes, que ça soit au niveau des marchés de gros ou de détail, ont connu une forte hausse durant cette la journée de vendredi passé, soit au 5ème jour du mois sacré de Ramadhan.
Rien ne semble pouvoir arrêter la flambée des prix les produits alimentaires, notamment ceux des fruits et légumes. Pire encore, les prix de certains produits risquent d’augmenter encore plus durant les prochains jours.
Les prix de la pomme de terre risquent d’atteindre les 130 DA le kilogramme, selon les commerçants rapportés ce vendredi par le quotidien El Biled. Ces intervenants estiment que les prix proposés dans les marchés de gros entre 80 et 100 da seront derrière cette hausse inédite de ce produit de large consommation.
Au marché de Boufarik ou encore dans plusieurs autres marchés de gros au niveau national, le prix de kilogramme est, en effet, proposé à hauteur de 100 DA, selon la même source. Cela impactera inéluctablement les prix de détail qui devra atteindre les 130 DA.
Même constat au marché de gros des fruits et légumes ‘’les eucalyptus’’ à Alger.
Le vice-président de l’association des commerçants de ce marché ‘’Omar Gharbi’’, rapporté par le quotidien Echourouk, a évoqué « une pénurie sans précédent de ce légume ». Selon lui, la hausse de son prix, qui a atteint les 70 DA dans ce marché, est due à la baisse de l’offre. Pour l’intervenant, les conditions climatiques qui ont caractérisé la plupart des wilayas du nord du pays, ces derniers jours ont une certaine part dans cette pénurie, de fait notamment les difficultés rencontrées lors des récoltes. Cependant, il estime que cela est loin d’être la seule raison derrière cette hausse injustifiée.
Du côté de la tomate, le kilogramme est proposé au niveau des marchés de détails à plus de 160 DA. Le même prix est affiché sur les caisses de la salade. Les haricots verts ont atteint les 250 DA, alors que le piment et le poivron son vendus dans la plupart des marchés au niveau national entre 100 et 110 DA.
Cele sans parler des prix des viandes blanches et rouges et du poisson qui ne semblent pas baisser de sitôt. Selon le même journal, le prix du poulet est de 400 DA le kilogramme, l’escalope 900 DA, les viandes rouges 1300 DA et la sardine à 1200 DA.
Au cinquième jour du mois sacré, les prix sont toujours excessifs, pis encore, ils n’arrêtent pas d’augmenter. Il est à se demander les promesses des ministères de commerce et de l’agriculture qui, à quelques jours du début de mois de ramadhan, n’ont cessé de multiplier les promesses pour les prix abordables, selon Algérie 360°.
S’agit-il de promesses en l’air ou bien de leur incapacité à faire face et à, au moins, déterminer la source de ce phénomène qui ne cesse d’impacter le pouvoir d’achat des algériens déjà dans la tourmente ?