L’argent sale des législatives de 2017: Le face à face Tliba et les enfants de Ould Abbes

La cour d’Alger a repris dimanche  le procès du député de Annaba, Baha Eddine Tliba et les deux enfants de Djamel Ould Abbes, Skander et El Wafi ,les trois jugés dans l’affaire de l’utilisation de l’argent sale et pots de vins , lors de la campagne des élections législatives de 2017.

Fidèle à sa ligne de défense, le sulfureux député d’Annaba a déclaré au juge  qu’il « est victime de la provocation des deux enfants de Djamel Ould Abbes qui ont voulu me faire du chantage pour m’extorquer de l’argent ».

Et de poursuivre son témoignage en affirmant : « ils m’ont exigé de l’argent et m’ont même menacé de supprimer mon nom de la liste des candidats FLN d’Annaba, mis j’ai refusé le chantage et j’ai pris la décision d’informer les services de sécurité, en me rendant au bureau de Bachir Tartag, à Dely Brahim ».

Témoignage que son chauffeur confirmera après, en affirmant que Tliba était accueilli à l’arrivé par Bachir Tartag, qu’il a reconnu sur la photo que lui a montré le juge.

Skander Ould Abbes, pour sa part, rejette en bloc les accusations de Baha Eddine Tliba, accusant même ce dernier de lui avoir réclamé de l’argent pour acheter une voiture coûtant 2 milliards de centimes ».

« Je n’ai pas besoin de l’argent de Skander, j’ai assez de travailleurs dans mon entreprise pour compter sur eux  pour acheter la voiture que je veux », réplique encore Tliba à Skander Ould Abbes qui persiste pour sa part  à soutenir  mordicus qu’il est « victime d’une cabale de Tliba et des services de sécurité ».

 

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