A se fier à un responsable d’Air Algérie, qui s’est exprimé dimanche dernier sur les ondes de la radio chaîne 3, la situation de l’entreprise est moins catastrophique qu’elle est supposée l’être, à cause de la crise sanitaire qui a mis à genou bien des pavillons, pendant que d’autres ont du avoir recours à des plans sociaux drastiques.
Mohamed Charef , conseiller du PDG qui intervenait dimanche sur les ondes de la radio commence par se féliciter de la reprise du trafic domestique, la qualifiant de « petit soulagement » après neuf mois d’arrêt du à la propagation de la pandémie à l’échelle nationale et internationale.
Un arrêt qui a engendré un manque à gagner oscillant entre 38 à 40 milliards DA durant l’année 2020 qui aura un impact inévitable sur le plan de redéploiement et d’investissement de la compagnie admet ce responsable qui réaffirme que « L’Etat est là pour nous accompagner », notamment dans le projet de renouvellement d’une partie de la flotte.
Et de préciser à ce propos: « Nous avons présenté un plan aux autorités pour renouveler la flotte dont certains avions auront 25 ans d’âge d’ici à 4 à 5 ans. Ceci nécessitera beaucoup d’investissements pour maintenir leur état de navigabilité et pour respecter les dispositions de sécurité aérienne »,
Evoquant la situation interne de la compagnie, le même responsable a mis en avant les efforts déployés pour améliorer la trésorerie de l’entreprise, indiquant que celle-ci a connu une évolution de 20 milliards de DA en 2017 à 71 milliards DA en 2020, ce qui a permis, a-t-il soutenu, de faire face à la crise sanitaire et d’éviter un plan social que de nombreuses entreprises, ayant des reins autrement plus solides ont subi0
Quant à la reprise des vols domestique, le conseiller du DG s’en félicité en assurant que toutes les dispositions sanitaires sont prises selon un protocole rigoureux qui garantit la sécurit des passagers, soumis à l’obligation des mesures barrières avant pendant et après chaque vol.
Au sujet des vols de rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger, il a rappelé que le programme avait été entamé le vendredi 4 décembre au départ des aéroports français, mentionnant que cette fois -ci les autorités algériennes ont intégré dans ce volet les aéroports d’Oran et de Constantine.
Faisant le bilan de cette opération depuis son lancement en mars dernier, il a indiqué que plus de 35.000 Algériens bloqués à l’étranger ont été rapatriés par la compagnie nationale.Abordant la question de la reprise des vols commerciaux internationaux, il a assuré que la compagnie Air Algérie est prête à rependre cette activité sans aucune difficulté, tout en relevant que la décision relève des autorités publiques.