En l’absence du président de la République, qui préside habituellement les réunions du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de la Covid-19, c’est le Premier ministre qui s’y colle le lundi 21 décembre.
Il s’agit bien sur de faire un point sur la situation épidémiologique, au moment où la pandémie est depuis quelques jours sur un plateau relativement bas, avec 422 cas positifs, 391 guérisons et 7 morts, pour les dernières vingt-quatre hures.
Mais par delà le point de la situation, les membres du Comité scientifique doivent poser l’esquisse de la politique vaccinale que le pays doit conduire dans les prochains jours.
Il va falloir désormais passer aux actes, après l’instruction hier du président de la République qui a écrit sur son compte tweeter « J’ai instruit le Premier ministre à l’effet de présider, sans délai, une réunion avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de le pandémie de coronavirus en vue de choisir le vaccin adéquat anti covid-19 et de lancer le campagne de vaccination dès janvier 2021″.
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, s’exprimant sur le vaccin, avait indiqué que « c’est une grande responsabilité » en référence la nécessité pour les autorités d’avoir une démarche prudentielle dans le choix du type de vaccin que l’Algérie doit acquérir.
Et à ce propos, Abdélaziz Djerad a expliqué que « l’Algérie achètera le vaccin le plus efficace et le plus sûr, mais avec cette condition qu’il soit préalablement qualifié par les experts de l’OMS.
En attendant la mise en place du scénario de la vaccination, qui doit mettre en synergie plusieurs ministères, notamment la Santé, le Transport, l’Intérieur, la Solidarité nationale, on sait que le vaccin « sera gratuit », parole du Premier ministre.
Reste à savoir si les algériens vont accepter de se faire vacciner où céder ont-ils aux sirènes du complotisme ambiant qui alimente la défiance anti vaccination.