La récente officialisation de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, sous l’impulsion du président américain Donald Trump,, jette le trouble dans la mouvance islamiste, notamment la tendance « frériste », du fait de l’implication directe de Saâd Ediine El Othmani, premier ministre marocain , membre assumé et déclaré de longue date de cette mouvance dont la cause palestinienne est un marqueur idéologique.
Abderazak Makri, mis sous pression ,a fini par lâcher son ami El Othmani l’accusant de « trahison de ses principes et sa ligne opposée à toute forme de normalisation avec l’entité sioniste et de ses précédentes déclarations »
Tout en dézinguant, certainement à corps défendant, son ami et néanmoins Premier ministre de Mohamed VI depuis huit ans, pour « promotion en faveur de a normalisation avec Israël », Abderazak Makri, épargne néanmoins ses critiques aux militants du parti Justice et Développement, écrivant sur sa page facebook que « ce parti renferme des militants sincères qui soutiennent de bonne foi la cause palestinienne contre l’occupant sioniste »
« Si les instituions de ce parti souscrivent à ce processus de normalisation, c’est une trahison et c’est la preuve que ce parti est entré dans le cercle de la sionisation », ajoute Makri qui se défend contre toute « complaisance » avec son ami Saâd Eddine El Othmani.
Abderazak Makri redoute par ailleurs le risque d’extension de la normalisation qui , d’après lui pourrait s’étendre à l’Algérie e à tous le monde arabe »