Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil a souhaité « un retour imminent » du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour poursuivre l’édification de la Nouvelle République et s’acquitter de « ses missions nobles et historiques ».
Intervenant lors de la plénière consacrée à l’adoption de la loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2018, M. Goudjil a mis l’accent sur « l’impératif de prendre conscience des défis et enjeux de la phase future, et de se tenir prêt à poursuivre la construction institutionnelle, verticale et horizontale, de l’Etat ».
« Il nous est impératif de relever les défis et aplanir les difficultés qui se profilent, ce qui sous-entend davantage d’efforts, de sacrifices et de patience », a-t-il souligné.
Et de rappeler que l’Algérie s’achemine, lors de cette phase, vers la préparation des prochaines élections législatives et locales, d’où l’intérêt de « bien assimiler l’importance de cette étape dans le processus d’édification du pays, à travers le parachèvement de la construction, verticale et horizontale, des institutions de l’Etat, et de donner une véritable signification à la pratique politique probe et propre en la prévenant de tous les aspects négatifs vécus par le passé ».
Plus explicite, M. Goudjil a cité, à ce sujet, l’argent sal et l’économie parallèle « qui ont sévi dans le régime depuis des années et toujours immaîtrisables » auxquels il faudra faire face par le biais « des futures lois et du choix de vrais représentants qui auraient gagné la confiance du peuple et qui contribueraient à élever la conscience politique chez les citoyens ».
Jugeant nécessaire de garantir un avenir décent aux générations futures à travers « la généralisation de la culture politique » pour mettre au clair le système de gouvernance qui change d’une ère à une autre « au gré du peuple », M. Goudjil a indiqué que la Constitution votée « tient compte de tous les aspects futurs, importants pour le peuple et de toute éventualité en faveur de la stabilité du pays ».
Sur un autre registre, le président du Sénat par intérim a passé en revue les principes constants et ancrés dans la politique étrangère de l’Algérie, basée sur le respect de la souveraineté des Etats, la non ingérence dans les affaires internes d’autrui dont l’intolérance de toute immixtion dans les affaires de l’Algérie.
Les positions de l’Algérie, poursuit-il, « émanent de pures convictions et ne sont fondées sur aucun préjugé ou calcul politicien », indiquant que les positions de notre pays demeureront constantes conformément à la Déclaration du 1er Novembre « que le monde le veuille ou non ».
Evoquant les « manœuvres » qui se trament autour de la Libye et dont « se méfie l’Algérie, en tant que pays voisin et frère fidèle en faveur de sa stabilité », M. Goudjil a réaffirmé « la poursuite du soutien apporté au Sahara occidental considéré comme une question de décolonisation en Afrique, et la mise en échec des lobbies qui tentent d’affaiblir la position de l’Algérie ».