Le déficit chronique de la Caisse nationale de retraite (CNR), accentué gravement par les départs massifs en retraite anticipée, a été le principal point abordée jeudi dernier par le directeur de la CNR, Slimane Mellouka, qui tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur le « risque de faillite ».
Invité ce matin à la Radio, ce dernier s’est félicité de la décision des autorités d’avoir mis fin au principe de la retraite anticipée, avec ses « effets désastreux », défendant désormais le principe de repousser l’âge de la retraite à 65 ans au lieu de 62 ans, actuellement, afin, argumente t-il, de s’adapter à la conjoncture économique actuelle du pays ».
« La priorité actuelle est le retour à l’équilibre financier de la caisse, qui ne cesse de se creuser depuis 2012, atteignant aujourd’hui 700 milliards de dinars » fait valoir le directeur de la CNR qui regrette la dégradation du pouvoir d’achat des retraités dont les pensions ne peuvent être augmentées, faute de moyens ».
Quelle solution alors ? « Ouvrir les portes aux recrutements pour augmenter le nombre de cotisants et multiplier les sources de financement de la Caisse, préconise Slimane Mellouka qui rappelle que la CNAS finance actuellement la CNR .