Le professeur Ahmed Laraba, accompagné des autres membres du Comité en charge de la révision de la loi électorale, a présenté hier mercredi au Centre international de presse Abdelatif Rahal, le projet de texte qu’il a élaboré, en expliquant sa philosophie générale et ses principales articulations dont le but final est, souligne t-il en substance, de mettre à l’abri les futures élections contre l’intrusion de l’argent sale.
« Dans notre démarche, nous avons étudié les anciennes lois datant de 2016 et 2019 et on s’est référé aussi à différentes expériences en Europe et en Afrique pour enrichir ce document qui se décline en 319 articles « , explique le Pr Laraba.
« Nous avons également travaillé avec l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) et le ministre de l’Intérieur », ajoute le président du panel qui parle aussi d’introduction de « nouveau concret dans le texte ».
Pour rappel, ce rendez-vous avec la presse intervient à la veille de la fin du délai fixé aux partis politiques pour clore leurs débats internes, afin de remettre, jeudi, leurs propositions d’amendements à la présidence de la République.
Le projet du Gouvernement a divisé la classe politique entre une partie de l’opposition qui a préféré l’ignorer totalement, considérant que ce n’est pas la réponse idoine à la crise politique du pays, alors que d’autres, notamment les formations de l’ancienne majorité, ont joué le jeu des amendements, en participant à l’enrichissement du document.