En visite jeudi dernier à Constantine, le ministre de la Justice a évoqué le procès en corruption d’anciens responsables en soulignant que « ce qui se dépense comme frais dans la Cour criminelle fait partie d e l’argent public », ajoutant à propos de la liberté du citoyen qu' » elle n’a pas de prix et l’argent public, non plus ».
Le ministre de la Justice rappelle que « ce qui se dépense sans contrepartie et sans résultat, c’est du gaspillage, de la corruption », invitant à « défendre le bien public, la liberté des individus qui sont des entités inséparables ».
Revenant sur l’Argent public, le Garde des sceaux affirme qu' »il est sacré de la même sacralité que la liberté. Si on avait pris soin de l’argent public par le passé , l’Algérie ne serait pas dans la crise financière qu’elle connait actuellement ».
« L’argent public est une nouvelle culture qu’il faut enraciner dans l’esprit des responsables et des citoyens » défend Belkacem Zeghmati qui assène que « le temps de la dilapidation de l’argent public est révolu ».
Par ailleurs, le ministre de la Justice n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les administrations publiques qui continuent d’exiger les certificats de nationalité pour la constitutions des dossiers administratifs.
« On a l’impression qu’il y a plusieurs républiques dans ce pays et chacun applique sa propre loi, la décision de supprimer de document a été prise depuis des mois, je ne comprends pas pourquoi on continue à l’exiger » s’est étranglé Belkacem Zeghmati.