Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense Nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a regagné vendredi dernier le pays, après un séjour en Allemagne où il a subi une intervention chirurgicale réussie sur le pied droit.
Le Président de la République a été accueilli à son arrivée à l’aéroport militaire de Boufarik (Blida, Ouest d’Alger) par le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, et le chef d’Etat major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha et le directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Baghdad Daidj.
Le 20 janvier dernier, le président Tebboune avait subi une intervention chirurgicale réussie sur son pied droit en raison de complications du Coronavirus. Pour lui permettre de poursuivre le protocole thérapeutique, cette intervention était programmée avant que M. Tebboune ne regagne le pays, le 29 décembre écoulé, après un séjour dans un grand hôpital spécialisé en Allemagne, avait indiqué la Présidence de la République.
Avant de quitter le pays en direction de l’Allemagne, le 10 janvier dernier, le Président Tebboune avait affirmé, à partir de la base aérienne de Boufarik, que ce retour en Allemagne « était programmé afin de poursuivre le protocole thérapeutique, décidé par les professeurs, et dont il ne reste pas beaucoup, mais nécessaire », précisant qu’une « petite intervention chirurgicale au niveau du pied n’est pas à écarter ».
A rappeler que le 27 octobre dernier, le chef de l’Etat avait été admis à l’Hôpital central de l’armée à Ain Naadja à Alger, avant d’être transféré, le lendemain, sur recommandation du staff médical, vers un établissement hospitalier en Allemagne pour des « examens médicaux approfondis ».
Il s’était adressé, dans une vidéo, le 13 décembre aux Algériens, depuis son lieu de convalescence en Allemagne, pour les rassurer sur son état de santé, affirmant qu’il suivait « quotidiennement, heure par heure, tout ce qui se passe en Algérie ».