Les éléments de la police de Draria, à Alger, ont pu mettre un terme aux activités illégales de plusieurs individus qui étaient impliqués et spécialisés dans les avortements clandestins.
Cette opération a commencé suite à l’enregistrement par des éléments de la police, de la présence d’une jeune mineure au niveau de l’hôpital de Béni Messous. La jeune fille avait subi un avortement clandestin, et suite à des complications, elle avait, par la suite, été transférée vers l’hôpital de Bab El Oued. Les éléments de la police ont interrogé la mère de la jeune fille mineure. La maman a avoué que sa fille avait connu un individu via les réseaux sociaux, et que cette relation avait résulté d’une grossesse, puis d’un avortement, qui a été lui-même suivi d’une dangereuse hémorragie interne.
Le compagnon de la jeune fille mineure avait pris ses distances vis-à-vis de sa compagne, directement après avoir su qu’elle était tombée enceinte. La victime aurait alors trouvé le contact facebook d’un pharmacien, qui travaillait au niveau de Zeralda. Ce dernier lui aurait indiqué comment procéder pour se débarrasser de son fœtus.
Suite aux indications du pharmacien, la jeune fille mineure va contacter une femme médecin à Blida. Cette dernière va accepter de procéder à l’avortement de le victime contre une somme de 55.000 DA, dans un appartement qui va également être loué par la victime, contre 4 000 DA.
Après avoir réglé tous ces détails financiers, la victime s’est dirigée vers ledit appartement, ou l’avortement clandestin avait eu lieu comme programmé. Le communiqué de la DGSN indique que la femme médecin étaient une habituée de ces pratiques illégales en Algérie, et qu’elle collaborait avec son propre mari, qui travaillait dans un centre d’hémodialyse.
Les éléments de la police ont identifié le premier suspect en se basant sur son numéro de téléphone, et en collaboration avec son opérateur téléphonique. La femme médecin a été par la suite localisée et arrêtée par les policiers, alors qu’elle était à bord de son véhicule. Plusieurs médicaments ont été retrouvés, et du matériel utilisé dans l’avortement a été saisi.
Suite à une fouille dans le domicile des deux accusés, la police a pu récupérer plusieurs « boites de médicaments », comme c’est rapporté par le communiqué de la DGSN. Les deux suspects ont été présentés par la suite par devant le procureur de la république.