La Cour d’Alger a programmé pour la journée du 09 mars prochain le procès d’un citoyen travaillant en collaboration avec le staff de la campagne électorale du candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019, Ali Benflis, rapporte hier mardi le journal Ennahar.
Le prévenu est poursuivi pour « espionnage au profit d’une entité étrangère » et « atteinte au statut diplomatique de l’Algérie », après avoir été condamné une première fois à 3 ans de prison ferme, verdict contre lequel il avait interjeté appel.
Lors de sa première comparution, l’accusé a plaidé non coupable, niant en bloc les faits qui lui sont reprochés, reconnaissant juste « avoir échangé » avec un diplomate français « sans mauvaise foi ».
Cette affaire d' »espionnage « qui a éclaté quelques jours avant le vote, à l’effet de plomber la candidature de Benflis, dont l’équipe de campagne avait alors expliqué que l’accusé » était recruté pour une mission technique et ne fait pas partie du staff de campagne ».