Le président Abdelmadjid Tebboune va présider ce dimanche un conseil des ministres pour examiner le nouveau projet de loi organique portant mode électoral », selon un communiqué de la présidence de la République.
Pour rappel, le texte élaboré par un panel d’experts, dirigé par le Pr Larba, le même qui était chargé de l’écriture de la nouvelle constitution votée, lors du référendum du 1er novembre dernier, marqué par un taux d’abstention historique.
Le texte élaboré par le Pr Laraba contient de nouvelles dispositions dont la plus emblématique est sans doute le mode de scrutin à la proportionnelle, selon le principe de la liste ouverte, qui met un terme au diktat du tête de liste considéré comme étant à l’origine de l’irruption de l’argent sale dans les élections.
Néanmoins, les partis politiques reçus par le président, dans le cadre de ses consultations ont réclamé la suppression de la fameuse disposition relative au pourcentage des 4%, comme seuil minimum de participation, sans quoi il faut passer par la case des parrainages d’élus ou de citoyens.
Un parti comme le MSP a réclamé également le changement de la composante de l’autorité nationale en charge de la surveillance du processus électoral en proposant d’y intégrer des représentants des partis dans sa structure centrale et les organes locaux.
Est-ce que le président Tebboune prendra en considération ces désidérata exprimés par les partis politiques, particulièrement ce qu’on appelle les « Sanafirs » (Schtroumfs), partisans d’une « remise à zéro des compteurs », surtout argumentent -ils, que « les précédentes élections, marquées par des fraudes et des affectations du quota ne peuvent servir de référence ».