Le Front des Forces socialistes (FFS) a adressé une sévère mise en garde contre toutes les velléités séparatistes visant la sacralité de l’unité nationale et l’intégrité de l’Algérie, fustigeant des parties qui veulent faire des différentes sensibilités qui composent la nation un fonds de commerce, sur fond d’intérêts étroits.
N’ y allant pas avec le dos de la cuillère, le Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, a tonné fort, lors de la session du Conseil national, tenu samedi dernier , pour vilipender des parties qui «jouent avec le feu» à un moment crucial de l’histoire du pays.
Il prévient de ce que le FFS «ne dérogera pas à ses responsabilités historiques nationales, dont le dialogue national et sa contribution, de concert avec toutes les forces du changement vertueux, afin de préserver l’unité et l’intégrité de l’Algérie», a-t-il affirmé.
Et d’asséner que «ce pays a tracé ses frontières mètre par mètre, et libéré ses territoires pouce par pouce au prix des flots de sang des chouhada dans des sacrifices suprêmes consentis par toutes les régions de l’Algérie», dira- t-il, soulignant que «le FFS ne restera pas les bras croisés face aux manœuvres d’effritement du pays, de quelques parties que ce soit ; de même qu’il ne se contentera pas d’être simple spectateur devant les zizanies visant à diviser la nation».
Dans cette veine, Aouchiche a vivement exhorté ses militants à rejeter les tenants de la thèse d’une Kabylie en dehors du cadre de l’unité nationale, la qualifiant de chimère et affirmant que son parti rejetait fermement toute ghettoïsation d’une région par rapport aux autres.
En définitive, un discours au ton musclé dans le pur esprit du leader éternel du plus vieux parti de l’opposition, Hocine Aït Ahmed.