Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a procédé mercredi dernier à la nomination officielle des membres du Gouvernement, après consultation avec le Premier ministre, Abderahmane Aymene, selon un communiqué lu en direct par le SG de la présidence de la République, une première à noter au passage.
Un nouveau Gouvernement qui est un dosage entre restants et arrivants avec le Premier ministre qui va cumuler sa charge avec celle de ministre des Finances, son poste dans le Gouvernement Djerad.
On relève dans ce casting le retour de Ramtane Lamamra, à la tête de la diplomatie algérienne, ce qui constitue en soi une surprise tant Sabri Boukadoum donnait l’impression d’être dans les petits papiers du président Teboune.
Kamel Beldjoud, autre ministre de souveraineté, garde son poste à l’Intérieur et aux collectivité locales, tandis que Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice, s’en va et laisse sa place à Abderachid Tebbi, président de la cour suprême.
Plusieurs ministres du Gouvernement sortant ont gardé leurs postes, à savoir l’Energie, la Santé, le Commerce, l’Enseignement supérieur, la Communication avec le porte-paroles du Gouvernement, l’agriculture, les Ressources en eau, la Solidarité nationale et la Famille, les relations avec le Parlement, l’Industrie pharmaceutique et les Affaires religieuses.
Le Tourisme, le Transport, les Travaux publics, le Sport, l’Industrie, la Culture, l’Environnement, la Pêche et l’Education, la Formation professionnelle, voient arriver à leur tête de nouveaux visages issus des partis qui constituent la majorité présidentielle.
