La session parlementaire 2020/2021 a été clôturée, lundi, lors d’une séance plénière présidée par le président de cette instance, Salah Goudjil et à laquelle ont assisté les membres du nouveau Gouvernement et le nouveau président de l’APN.
Cette session a été particulière dans la mesure, où le parlement est mis en stand by depuis le mois de février 2021, date à laquelle le président Tebboune avait annoncé la dissolution de l’APN issue des législatives de mai 2017, étant entendu que le Conseil de la nation dépend de la chambre basse à laquelle échoit la prérogative de discuter en première instance les projets de loi.
La cérémonie de clôture, habituellement une occasion de passer des messages politiques, a permis à Salah Goudjil de mettre en évidence « la situation particulière que vit l’Algérie » avec la mise en application de la feuille de route du président Tebboune, avec le référendum constitutionnel puis les législatives du 12 juin qui ont, selon lui, permis l’émergence de nouvelles et jeunes figures politiques.
Le président du Conseil de la Nation n’a pas manqué de mettre aussi le warning sur la situation géopolitique dans la région en revenant sur la dernière manœuvre politique marocaine, appelant à « l’autodétermination du peuple kabyle » ; manœuvre , dit-il « qui est une constante du régime marocain chaque fois qu’il en difficultés au plan interne »
Enfin, Salah Goudjil qui s’est félicité que le nouveau Premier ministre est « issu de la génération post indépendance » fixé le rendez-vous de la repise pour le 2 septembre pour l’ouverture de la session parlementaire 2021/2022 qui aura notamment à délibérer sur le programme du Gouvernement , en plus de la tenue de électrons locales.