Le Président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, « a instauré de nouvelles règles pour les relations algéro-françaises, basées sur la réciprocité, l’égalité et le respect de la souveraineté et de la décision de l’Etat et du peuple algériens », a estimé le rédacteur en chef du quotidien tunisien « Al-Chourouk », Abdelhamid Riahi.
Dans un éditorial paru mercredi sous le titre « L’Algérie des Libres…l’Algérie des valeurs et des principes », le journaliste a salué « l’Intifada » du président Tebboune en réaction aux déclarations récentes du président français, Emmanuel Macron, à l’encontre de l’Algérie et ses institutions.
« Cette +Intifada+ a posé de nouvelles règles pour les relations algéro-françaises, basées sur la réciprocité, l’égalité et le respect de la souveraineté et de la décision nationales de l’Etat et du peuple algériens, et ce, en remettant les descendants de Jules Ferry +théoricien de la colonisation+ dans la réalité des choses et dans leur véritable dimension », a-t-il écrit.
« Au delà du président et de l’Etat français, +l’Intifada de l’Algérie+ est un message à toutes les forces de l’arrogance dans le monde, qui se croient au-dessus du droit international (…) et qui se permettent de faire fi des règles de bienséance et des us des relations internationales ».
Soulignant que l’Algérie « a de tout temps été une grande Nation, un Etat de principes et un peuple épris de justice, de bravoure, de fierté et d’altruisme », l’auteur de cet éditorial affirme que « ces valeurs ont été pour le colonisateur français une leçon de lutte et de défense de la patrie, et pour les peuples du Tiers-monde un modus opérandi du sacrifice pour la terre et pour l’honneur ».
« Ces valeurs de l’Algérie et la dignité et la fierté de son peuple se sont illustrées récemment face à la résurgence de la nostalgie coloniale (…) chez le président français », a-t-il relevé mettant en avant le rôle de l’Algérie au sein de l’ONU, depuis son indépendance, en faveur des pays du Tiers monde et du Mouvement des non alignés.
« Sa voix est demeurée pesante dans les fora internationaux pour la défense des opprimés et le triomphe des causes justes pour la liberté et l’émancipation », a-t-il ajouté.
Evoquant « l’élan » de solidarité de l’Algérie, sous la conduite du président Tebboune, avec la Tunisie « face aux mêmes forces de l’arrogance qui tentent de faire pression sur notre pays », le journaliste tunisien a indiqué que le président algérien « a été clair et audacieux en affirmant que quiconque serait tenté de menacer la sécurité de la Tunisie, devra compter avec l’Algérie et en conseillant aux adeptes de l’ingérence dans les affaires internes, de la Tunisie ou de l’Algérie, de balayer plutôt devant leurs portes et de s’abstenir de donner des leçons (…) ».