La défense de la mémoire nationale, « un devoir sacré » par lequel la France sera amenée à reconnaître son entière responsabilité

– Le ministère de la Communication a réaffirmé, samedi, que la préservation et la défense de la mémoire nationale relevaient « d’un devoir sacré » par lequel la France sera amenée à reconnaître son entière responsabilité.

Dans un communiqué rendu public, à la veille de la célébration du 60e anniversaire des massacres du 17 octobre 1961, le ministère de la Communication a affirmé que « faire connaître ces mémorables étapes historiques relève d’un devoir national », tout comme « la préservation et la défense de la mémoire est un devoir sacré par lequel nous poursuivrons la France à jamais ».

Cette démarche sera maintenue « jusqu’à ce qu’elle (France) reconnaisse son entière responsabilité et s’engage à assumer les retombées de tous les crimes commis contre la Nation algérienne authentique et son vaillant peuple », a ajouté le ministère.

L’Algérie célèbrera, dimanche, le 60e anniversaire de ces massacres « commis avec violence et barbarie par la Police française dans Paris contre des émigrés algériens pacifiques qui revendiquaient la liberté, la souveraineté et l’indépendance », rappelle le ministère.

Au sujet des affres infligées aux Chouhada de ces massacres, le ministère a écrit: « ces civils ont subi les plus graves formes de répression, de torture, des massacres qui ont fait en une seule journée 300 martyrs, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées dans un pays qui se prétend défenseur des droits de l’Homme ».

« Les rues de Paris et la Seine où furent jetés les Algériens ligotés, attestent toujours de ces horribles massacres qui entacheront d’opprobre l’histoire de la France, dont le registre regorge de crimes contre l’humanité, comme l’utilisation d’armes prohibées dont le napalm, les essais nucléaires, le génocide collectif, l’exil, les assassinats et la déportation, et ce pendant plus de 130 ans de colonisation de l’Algérie », selon la même source.

Tout au long de cette période difficile, les Algériens « ont fait front uni, bravant par leur lutte héroïque le colonisateur français barbare », en témoignent les manifestations du 17 octobre 1961 que nous sommes fiers de commémorer annuellement et de transmettre aux nouvelles générations, comme étant un legs commun confié aux petits enfants des artisans de la Glorieuse Révolution de Novembre, conclut le ministère.

 

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