Le ministre libanais de la Culture, Mohamed Wissam Mortada, a salué l' »attitude proactive » de l’Algérie qui a contrecarré la tentative d’infiltration de l’UA par l’entité sioniste qui y cherchait un statut d’observateur, soulignant qu’il « est tout à fait naturel pour le pays du million et demi de chahids d’œuvrer, sans relâche, à mettre la scène africaine à l’abri du plus dangereux type de colonisation de tous les temps ».
« Nous comptons sur l’Algérie, sous sa direction clairvoyante et forte de son peuple généreux et dévoué au service des causes arabes, pour redresser les choses sur les voies arabe et africaine, voire bien au-delà face à l’ennemi israélien », a indiqué le ministre libanais dans une déclaration à la presse rapportée par l’Agence nationale libanaise d’information (NNA).
« Rompue à l’art de la résistance et de la lutte contre la colonisation à laquelle elle a payé un lourd tribut, l’Algérie travaille sans relâche pour écarter de la scène africaine le type de colonisation le plus dangereux de tous les temps. Une position qui revêt, de par son timing, une immense valeur nationaliste, humaine et juridique, au regard de la bienveillance arabe et de la protection internationale dont est entouré cet ennemi colonisateur », soutient le même responsable libanais.
Selon le ministre libanais de la Culture, « L’histoire retiendra à l’Algérie, à ses dirigeants et à son peuple, son fort attachement à son histoire et celle de sa Nation. L’Algérie sera un pays pivot en la matière, au niveau de l’UA et des pays arabes, en dépit de la difficulté de la tâche en cette conjoncture complexe marquée par l’absence de pays arabes et musulmans influents ».
« Nul doute que le peuple palestinien, qui a tant souffert des affres de l’intimidation, du terrorisme et du blocus imposé par cet ennemi qui veut être blanchi par plusieurs pays arabes et musulmans, sera très réactif et reconnaissant à l’Algérie pour sa démarche courageuse, une position que nous percevoir chez les autres pays face à l’entité sioniste », a-t-il poursuivi.
L’UA avait pris, dimanche dernier, une décision, adoptée à l’unanimité par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, relative à la suspension de la décision prise par le président de l’UA, Moussa Faki, le 22 juillet dernier, portant octroi de statut d’observateur au sein l’UA à l’entité sioniste.
Il a été également convenu de créer un Comité de sept Chefs d’Etat africains pour formuler une recommandation au sommet de l’UA qui demeure saisi de la question.