– Le président du Haut conseil islamique, Bouabdellah Ghlamallah a présenté, mardi au Caire (Egypte), l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, lors des travaux du Congrès international sur « l’extrémisme religieux: idéologie et stratégies de lutte », a indiqué un communiqué du HCI.
Dans son intervention aux travaux du congrès qui s’étalera du 7 au 9 juin courant, M. Ghlamallah a fait un exposé sur « l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux des années durant, ainsi que les efforts fructueux consentis par les institutions de l’Etat et les savants algériens en termes de protection de la société des dangers qui la guettent ».
« Les groupes extrémistes recourent à des mécanismes et des techniques psychologiques, médiatiques et technologiques pour isoler les jeunes et les endoctriner avec l’idéologie de la haine et du rejet de l’autre. Ils utilisent le concept du ‘djihad’ pour faire des jeunes un appareil de répression dirigé contre les opposants se permettant de s’accaparer de leurs biens et de leurs vies », a expliqué le président du HCI.
Dans cette optique, M. Ghalamallah a étayé ses propos citant la théorie du penseur algérien, Malek Ben Nabi qui a fait la comparaison entre « le monde des choses » et « le monde des idées ».
« Lorsqu’une société atteint l’apogée civilisationnel et que le peuple s’attache davantage aux matérialités, elle entame un processus de déclin, de sous-développement attisant par la suite les convoitises des autres sociétés ayant une vision expansionniste », a-t-il ajouté.
« Les grandes puissances internationales manipulent certains éléments défavorisés et hostiles les sociétés islamiques pour semer la terreur et la peur et nourrir les différends faisant croire à ces parties révoltées que leur cause est juste », a fait savoir M. Ghlamallah.