La campagne d’éradication de la corruption dans le pays se poursuit en Algérie. En effet, le travail acharné qui a été mené durant les trois années précédentes a abouti à la saisie de plusieurs biens immobiliers appartenant aux ex-oligarques. Notamment, des entreprises, des bureaux, des terrains et des villas. De ce fait, il a été décidé de vendre tous ces biens aux enchères.
On notera que cette opération s’inscrit dans le cadre de la récupération des sommes pillées par plusieurs personnages publics. Notamment, des hommes d’affaires, des ex-ministres et des hauts responsables. Dans ce sillage, on rappellera que ladite opération a débuté, il y a quelques jours maintenant. Et ce, avec la mise en vente du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. Celui-ci appartient, pour rappel, à l’homme d’affaires Ahmed Mazouz.
D’ailleurs, il a été accompagné par plusieurs autres entreprises, dont le détenteur est Ahmed Mazouz. Dans ce sillage, il convient de mentionner qu’une longue enquête a précédé la mise en vente de ces biens. Ladite enquête a été effectuée à plusieurs niveaux. À savoir, les services de sécurité, la police judiciaire et l’inspection générale des finances (IGF). À vrai dire, les investigations ont même touché aux conteneurs qui n’ont pas été ouverts et qui appartiennent aux personnes concernées par cette affaire.
Vente des biens immobiliers des ex-oligarques :
20 milliards d’euros à récupérer
La valeur des biens destinés à la vente aux enchères sera déterminée en fonction du préjudice causé par ces ex-hommes d’affaires au trésor public. À cet effet, cette valeur sera fixée de façon à couvrir les sommes d’argent pillées. À titre informatif, la valeur du préjudice causé par Ahmed Mazouz, Hassan Larbaoui et Mohamed Bairi a atteint 127.000 milliards de dinars.
Donc l’argent à récupérer de la vente de leurs biens devra couvrir les 127.000 milliards de dinars. Quant à Mahieddine Tahkout, ladite valeur a atteint la barre de 309 milliards de dinars. Sachant que cet argent comprend également les gains accumulés provenant des avantages qui ont été octroyés aux principaux concernés. Chose qui leur a permis de mener une vie extravagante.
En fait, les investigations ont dévoilé des détails, pour le moins incroyables ! Dans le détail, l’ancien homme d’affaires Mahieddine Tahkout utilisait un jet privé, qu’il payait à 16.000 dollars la journée, pour effectuer ses déplacements à l’étranger. D’ailleurs, il en est de même pour Mourad Eulmi qui avait l’habitude de débourser 600.000 DA à l’heure pour louer un jet privé.