La spéculation sur les produits alimentaires de base se poursuit en Algérie. Les forces de l’ordre sont à cheval sur les inspections depuis un certain moment, et de nombreux commerçants frauduleux tombent sous le coup de cette campagne. Et si certains se contentent de stocker les aliments pour les vendre au prix fort, d’autres vont beaucoup plus loin…
La Gendarmerie Nationale a procédé à la saisie de quantités faramineuses de sucre dans un atelier de construction à Alger. La matière était mélangée à du béton pour être utilisée en travaux. Une enquête pour fraude et spéculation a été ouverte
Il mélangeait du sucre au béton de construction, un entrepreneur appréhendé par les forces de l’ordre à Rouiba
Le Ministère du Commerce et de la Promotion des Importations s’est exprimé ce mardi 14 mars pour mettre en lumière les faits de l’affaire. Selon le communiqué, 5 000 kg de sucre mélangés à du béton ont été saisis au niveau d’un atelier de construction situé à El Haraoua. La commission de contrôle économique et de répression des fraudes d’Alger s’est déplacée sur les lieux et a procédé à la saisie des sacs de sucre, à l’origine destinés à la vente publique et subventionnés par l’État.
C’est lors d’une enquête sur l’approvisionnement en aliments de première nécessité que la commission a réussi à pister l’entrepreneur frauduleux et à mettre fin à ces agissements. L’enquête a révélé que l’accusé s’est procuré l’équivalent de 10 tonnes de sucre au total entre janvier et mars 2023.
1.5 T de sucre destiné à la contrebande saisie à In Guezzam
Dans le même registre, la patrouille mobile de la brigade des Douanes a procédé à une opération similaire au niveau de la commune d’In Guezzam. Ainsi, plus de 1000 kg de sucre ont été saisis à bord d’un véhicule. Les sacs étaient dirigés vers une cachette non loin pour être revendus de façon illégale par la suite.
Une deuxième opération de ladite brigade a eu lieu simultanément et a permis de mettre la main sur 1500 kg de farine dans un hangar de stockage monopolisé à cet effet. Les deux marchandises étaient destinées à la contrebande par un réseau agissant au niveau d’In Guezzam.