– La présidente du Tribunal correctionnel près la Cour d’Alger a refusé, jeudi dernier , la demande de la défense de Chouaïb Oultache, accusé de l’assassinat de l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale Ali Tounsi, d’un « réexamen des preuves et de la pièce à conviction », affirmant que « l’expertise réalisée n’a pas à être remise en cause ».
La défense a demandé le réexamen de l’expertise judiciaire et des procès-verbaux de constat dans cette affaire, notamment l’arme du crime.
Dans sa plaidoirie, l’un des avocats a demandé le réexamen des preuves par la police spécialisée, arguant que les étuis de balles présentés en tant que preuves lors de l’audience « ne sont pas à Oultache », ce à quoi la présidente a rétorqué « je ne remets pas en cause l’expertise faite et il est inconcevable de tester l’arme du crime dans la salle ».
Par ailleurs, le procureur général s’est contenté d’interroger l’accusé sur les faits et les déclarations faites lors de l’enquête et le procès de reconstitution du crime.