D’emblée, il faut dire que dans l’actuel contexte national marqué par une crise sanitaire et des difficultés socioéconomiques complexes, tout acte courageux, citoyen au service du bien public, est à saluer et à encourager à plus d’un titre. Car il est impérativement nécessaire d’insuffler partout l’espoir dans notre pays et remonter le moral des algériens. C’est le sens et la signification profonde de l’action initiée par le citoyen Hamadouche Riadh, un annabi de souche, par ailleurs, qui n’a pas hésité longtemps, après avoir vainement frappé à plusieurs portes, pour sensibiliser les responsables à remédier à la dégradation de la façade principale, complètement délabrée, de l’école primaire dite ‘’ Les frères Ayad’’, sise à Sainte Thérèse, où évoluent près de 250 élèves, y compris sa propre fillette, à s’investir en fin de compte tout seul, avec ses propres moyens financiers, pour au bout de 15 jours de travaux en plein ramadhan, réussir à effacer l’ancienne image hideuse de l’école et la relooker complètement par une très jolie vue aux belles couleurs, accueillie avec beaucoup de joie et de bonheur, par les écoliers et les parents d’élèves. Cet acte restera sans doute dans les annales de l’éducation et au quartier Sainte Thérèse à Annaba comme un acte historique pour la famille de l’éducation et la population. Un acte citoyen d’une grande portée symbolique et morale, qui à notre humble avis doit être encouragé pour l’exemple par les autorités de la ville, à leur tête le wali Berrimi Djamel Eddine. Le journal Seybouse times suggère en tout cas tout simplement que le sieur Hamadouche Riadh, devenu désormais une référence d’une citoyenneté patriotique, mérite tout simplement la médaille de la ville d’Annaba. Il la mérite amplement. Un exemple à suivre.
Raf.M