Depuis le début de la saison estivale, les plagistes informels se sont accaparé des espaces balnéaires, alignant, à un mètre à peine du bord de l’eau et de manière permanente, leurs équipements, contraignant ainsi les estivants venus se prélasser au soleil à payer un tarif excessif. Malgré la décision des pouvoirs publics d’appliquer le principe de la gratuité de l’accès aux plages, des jeunes imposent aux familles la location de parasols, de tables et autres chaises. «Ils ne nous obligent pas à louer leur matériel, certes, mais ils occupent les meilleurs espaces, nous privant d’avoir une vue sur la mer», dénonce une jeune maman venue profiter du soleil avec ses trois enfants. Au niveau de certaines plages particulièrement les plus importantes en l’occurrence la plage TOCHE certains concessionnaires grignotent chaque année un peu plus l’espace au bord de l’eau, quitte à empêcher le passage aux estivants. Et pour gagner le maximum de places en bord de mer, ces plagistes d’occasion n’hésitent à agglomérer au combler les espaces par la pose de tables et autres parasols. « Si vous avez un parasol, vous pouvez vous mettre derrière. Ici, c’est loué », averti un jeune sur un air menaçant. « C’est le même scénario qui se répète par ailleurs, les prix qui sont proposés ont augmenté par rapport aux années précédentes » a exprimé un vacancier « A ce tarif, il m’est impossible d’offrir à ma famille plus de deux ou trois sorties par mois. Et on ose nous parler de gratuité des plages !»
En effet, l’interdiction par les pouvoirs publics de la concession des plages ne semble nullement décourager quelques propriétaires de parasols. De nombreux vacanciers souhaitent la sécurisation des plages par le renforcement du nombre des agents de sécurité afin de mettre un terme à ces dépassements. Pourtant, le ministre du Tourisme a bien affirmé que les plages appartiennent à l’Etat et que personne n’a le droit de les occuper.
