ANNABA / Erosion du pouvoir d’achat Hausse inquiétante des prix des produits alimentaires…la révision du salaire minimum et des pensions de retraite s’impose

Ces derniers jours, au niveau des différents marchés, les prix des denrées alimentaires de large consommation, tels que le lait, le café, le sucre, les  œufs, l’huile, les pâtes alimentaires, les légumes secs, et certains produits agricoles ont connu une augmentation qui varie  entre 5 DA et 30 DA. Ces augmentations touchent la quasi-totalité les produits, même ceux qui fabriqués localement. Les consommateurs algériens restent interloqués par cette tournure et commencent même à exprimer leur mécontentement, surtout que cela se produit  à la veille de la rentrée scolaire, et à un moment où de nombreuses familles souffrent encore des effets de la crise du coronavirus.

Des aliments très consommés dans la cuisine algérienne. Plus de la moitié des plats sont préparés à base de ces produits. Ces augmentations ont un impact négatif sur le pouvoir d’achat des Algériens qui s’attendent à vivre une année 2021 particulièrement difficile et délicate. Elles mettent en tout cas à mal les petites bourses. Les classes moyennes peinent également à joindre les deux bouts.

En faisant un tour dans les différents commerces, on a relevé des prix particulièrement exorbitants : pois chiches à 220 DA, pois cassés à 120 DA, haricots à 330 DA, lentilles à 240 DA et des spaghettis à 65 DA ! Une situation qui inquiète au plus haut point les consommateurs.

 

En effet, ces augmentations varient selon les commerçants entre 5 DA et 30 DA, quant aux denrées alimentaires qui ont récemment connu une hausse des prix, les pâtes arrivent en tête allant de 5 DA à 10 DA, le lait pour bébé 30 DA, et les packs  de lait d’un litre, ont augmenté de 10 DA, Avec cette avalanche d’augmentations des prix… Ne serait-il pas temps de reconsidérer le salaire minimum (SNMG) ???  qui tiendrait compte de cette évolution des prix des produits et denrées alimentaires et des charges à supporter ? les familles aux faibles revenus ne savent plus à quel saint se vouer.

Sarah Yahia

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